Re: Massey Ferguson 168 8 A
Posté : 11 oct. 2014, 22:05
1972 !! marque un tournant dans l’évolution des tracteurs Massey-Ferguson. La marque au triple triangle lance ainsi sur le marché de nouveaux modèles, et parmi eux, les 148, 158, 168 et 188 qui viennent enfin compléter la gamme 8 lancée en 1968 avec le haut de gamme 178. Une puissance motrice et une force de relevage accru, une meilleure adhérence ainsi qu’un plus grand confort et une sécurité du conducteur renforcée sont au programme de ce que Massey appellera sa « Nouvelle vague ». Retour, en mode quatre roues motrices, sur l’un de ses modèles les plus emblématiques : le 168.
La course à la puissance qui se joue à la fin des années 1960, dans le milieu du machinisme agricole, oblige nombre de constructeurs de tracteurs à revoir leurs gammes entières afin d’offrir à toutes les exploitations, petites ou grandes, des engins plus puissants, dans le but de tracter ou porter des matériels plus conséquents ou plus lourds, suivant les travaux à effectuer. Si le marché américain a été précurseur dans ce domaine, l’Europe rattrape très rapidement son retard dès le milieu des sixties. Qu’elles soient nées sur le Vieux Continent ou d’origine américaine, avec de fortes attaches et des structures de production dans les pays de la CEE, les principales marques installées sur le marché européen adoptent une politique de développement régulier de leurs tracteurs, ceci passant d’abord par un rapport poids-puissance en pleine évolution, allié à un confort de conduite exemplaire, et ce, sur tous types de terrains. Massey-Ferguson est en première ligne de ce marché.
Porté par le succès de sa série 5 qui a vu, en 1964, l’avènement de ses « géants rouges » et de leurs lignes révolutionnaires et emblématiques, le constructeur doit régulièrement faire face à Ford, International Harvester, Fiat-Someca, Renault ou Deutz qui ne restent pas non plus les deux pieds dans le même sabot. À l’approche des années 1970, Massey-Ferguson compte une fois de plus frapper fort en offrant à ses clients (qui le demandent ardemment) une gamme complète de tracteurs plus puissants et encore mieux adaptés aux travaux lourds.
La réponse arrivera en 1968, avec le premier modèle de la gamme 8, qui, comme la série 5, sera produite aussi bien en France, à l’usine de Beauvais, que sur le site de Coventry, en Grande-Bretagne. Le 178 viendra donc remplacer le fameux 175. Il faudra pourtant attendre 1972 pour voir enfin cette nouvelle famille complétée. Durant ce laps de temps qui aura donné bien des opportunités à la concurrence, Massey tiendra pourtant bon et résistera grâce à la mise sur le marché des dernières évolutions de ses tracteurs moyens et la production d’un modèle intermédiaire, en l’occurrence le 155 (55 ch) qui sera épaulé par le 165 Mk III.
Doté du moteur Perkins A 4 212 de 3 475 cm3, développant 62 ch (2 ch de plus que le 165), ce dernier sera produit en parallèle du 165 à partir de 1968, avant de le remplacer définitivement l’année suivante. Comme le 155, il sera construit jusqu’en 1972, année de lancement de leurs successeurs que sont les 158 (56 ch) et 168 (65 ch) qui seront également rejoints au catalogue par le remplaçant du 145, le 148 (47 ch), ainsi que le haut de gamme 188, ceux-ci formant ce que Massey appellera la « Nouvelle vague ».
Après ce roman, passons enfin aux choses sérieuse :
le transporteur
le chargement






et l'ensemble

le voici donc a côté de son benjamin ...





et deux vues du poste de conduite


et le "moteur"


Voilà pour le moment ...
La course à la puissance qui se joue à la fin des années 1960, dans le milieu du machinisme agricole, oblige nombre de constructeurs de tracteurs à revoir leurs gammes entières afin d’offrir à toutes les exploitations, petites ou grandes, des engins plus puissants, dans le but de tracter ou porter des matériels plus conséquents ou plus lourds, suivant les travaux à effectuer. Si le marché américain a été précurseur dans ce domaine, l’Europe rattrape très rapidement son retard dès le milieu des sixties. Qu’elles soient nées sur le Vieux Continent ou d’origine américaine, avec de fortes attaches et des structures de production dans les pays de la CEE, les principales marques installées sur le marché européen adoptent une politique de développement régulier de leurs tracteurs, ceci passant d’abord par un rapport poids-puissance en pleine évolution, allié à un confort de conduite exemplaire, et ce, sur tous types de terrains. Massey-Ferguson est en première ligne de ce marché.
Porté par le succès de sa série 5 qui a vu, en 1964, l’avènement de ses « géants rouges » et de leurs lignes révolutionnaires et emblématiques, le constructeur doit régulièrement faire face à Ford, International Harvester, Fiat-Someca, Renault ou Deutz qui ne restent pas non plus les deux pieds dans le même sabot. À l’approche des années 1970, Massey-Ferguson compte une fois de plus frapper fort en offrant à ses clients (qui le demandent ardemment) une gamme complète de tracteurs plus puissants et encore mieux adaptés aux travaux lourds.
La réponse arrivera en 1968, avec le premier modèle de la gamme 8, qui, comme la série 5, sera produite aussi bien en France, à l’usine de Beauvais, que sur le site de Coventry, en Grande-Bretagne. Le 178 viendra donc remplacer le fameux 175. Il faudra pourtant attendre 1972 pour voir enfin cette nouvelle famille complétée. Durant ce laps de temps qui aura donné bien des opportunités à la concurrence, Massey tiendra pourtant bon et résistera grâce à la mise sur le marché des dernières évolutions de ses tracteurs moyens et la production d’un modèle intermédiaire, en l’occurrence le 155 (55 ch) qui sera épaulé par le 165 Mk III.
Doté du moteur Perkins A 4 212 de 3 475 cm3, développant 62 ch (2 ch de plus que le 165), ce dernier sera produit en parallèle du 165 à partir de 1968, avant de le remplacer définitivement l’année suivante. Comme le 155, il sera construit jusqu’en 1972, année de lancement de leurs successeurs que sont les 158 (56 ch) et 168 (65 ch) qui seront également rejoints au catalogue par le remplaçant du 145, le 148 (47 ch), ainsi que le haut de gamme 188, ceux-ci formant ce que Massey appellera la « Nouvelle vague ».
Après ce roman, passons enfin aux choses sérieuse :
le transporteur

le chargement






et l'ensemble

le voici donc a côté de son benjamin ...





et deux vues du poste de conduite


et le "moteur"


Voilà pour le moment ...