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Le fait de savoir comment désaccoupler les chaînes nous a beaucoup préoccupé jusqu'au jour où il a fallu le faire. On avait beau chercher, on ne trouvait pas de maillon rapide ou de repère sur un axe qui laisserait supposer que c'était "là" qu'il fallait séparer la chaîne. Alors finalement on a pris l'axe qui nous semblait le plus accessible après avoir déposé plusieurs tuiles. A notre surprise, après avoir chauffé les maillons, les axes sont plutôt bien venus. Mais les chaînes n'étaient pas séparées pour autant !! Les maillons étant pris tous les uns dans les autres, il allait encore falloir chauffer et taper encore pour pouvoir les écarter. Le plus dur était là dans cette opération.

Bonjour tous, bonjour Guillaume,

Très beau chantier que vous avez là.
Et avec beaucoup de photo, c'est un plaisir de suivre ce chantier. Merci de nous en faire profiter.
En revanche, je suis surpris que l'intérieur du châssis ne soit pas plus sale.
On attend la suite ! Bon courage

Bonjour Pascal,

Oui effectivement. Certainement du au fait qu'il n'y ait pas beaucoup d'éléments mécaniques avec de possibles fuitent d'huile. De plus il n'y a pas d'hydraulique contrairement à un tracteur à relevage avec des tuyaux qui longent le châssis d'un bout à l'autre. Le plus sale c'était le moteur et en dessous. Entre le moteur et le blindage du carter c'était bien rempli de mélange de terre et d'huile comme bien souvent dans les berceaux avant.
La suite va arriver, merci!

Après avoir retiré les vis de liaison au carter de transmission, la dépose du châssis devient une simple formalité.

Provisoirement on avait placé un essieu en bois en remplacement des lames cassées pour pouvoir déplacer le tracteur:

Ensuite nous avons soulevé chaque côté l'un après l'autre afin de retirer les chaînes. Puis l'objectif était de déposer chaque train. Pour cela il a fallu défaire les écrous des axes ainsi que les vis reliant les tirants aux trains. Ces vis pour certaines n'étaient vraiment pas facile d'accès. D'autant plus compliqué qu'elles étaient très bien sérrées. Mais avec patience ... Au final avec quelque leviers, les trains sont venus.

Déposer la boîte de vitesses était sans difficulté

L'emplacement masqué par le crochet de remorquage laisse apparaître la teinte verte d'origine RAL6002

Concernant le démontage des barbotins, ce ne fut pas chose simple. Après avoir retiré les vis de fixation et ayant beau taper par derrière, rien ne bougeait. Les 6 gros pions de centrage y étaient pour beaucoup. Nous avons alors réalisé des vérins avec des tiges filetées M20 pour pouvoir tendre de façon régulière la périphérie des barbotins.

Les pièces sont stockées en attendant leur tour.